Après avoir longtemps vécu et travaillé à Nice, l’artiste est à présent installé à Draguignan. Depuis le milieu des années soixante-dix, il pratique une peinture dans laquelle la matière, riche et puissante, entretient une conversation permanente et radicale avec la poésie du langage.
Plusieurs de ses œuvres appartiennent à des collections publique, et ses travaux sont régulièrement présentés par les galeries dans lesquelles il expose.
Le tragique est au coeur de l’oeuvre de Gérald Thupinier. Après la saisissante série des visages, qu’il préfère appeler faces, afin de leur
conférer un caractère générique, il réalise depuis quelques années des sortes de bas-reliefs brutaux et tourmentés, aux formes incertaines où toute couleur a disparu, et dans lesquels n’émergent que quelques mots et formules latines. Les deux séries se côtoient dans l’exposition.
(𝘎𝑖𝘭𝑙𝘦𝑠 𝐴𝘭𝑡𝘪𝑒𝘳𝑖, 𝘤𝑜𝘮𝑚𝘪𝑠𝘴𝑎𝘪𝑟𝘦 𝘥𝑒 𝑙’𝑒𝘹𝑝𝘰𝑠𝘪𝑡𝘪𝑜𝘯). L’artiste conteste néanmoins vouloir exprimer ses idées par le biais de la peinture.
𝘊𝘦𝘴 𝘪𝘥𝘦́𝘦𝘴, 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘱𝘦𝘪𝘯𝘴 𝘲𝘶’𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘷𝘦𝘯𝘶𝘦𝘴. 𝘑𝘦 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘤̧𝘢 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵𝘦, 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘪𝘯𝘵𝘳𝘦, 𝘶𝘯 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘷𝘢𝘪𝘯, 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶’𝘶𝘯 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘥𝘦́𝘱𝘢𝘳𝘵, 𝘲𝘶𝘪 𝘴’𝘦𝘯𝘧𝘰𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭, 𝘲𝘶𝘪 𝘭𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘭𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘭𝘶𝘪 𝘦́𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦́𝘦.